- Jul 30, 2025
Ces aliments sains… qui t’empêchent de maigrir.
- Sophie Gironi
- NEWSLETTER, SANTÉ MÉTABOLIQUE, ALIMENTATION
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Elle fait tout bien. Suppression du sucre, légumes verts quotidiens, thé vert matinal, amandes bio et chocolat noir à 85%. Le menu parfait d’une femme soucieuse de sa santé. Pourtant, elle se réveille ballonnée, migraineuse, épuisée.
Les analyses médicales sont normales. Les médecins rassurent. Mais le corps, lui, exprime un malaise profond que personne ne semble comprendre.
Le problème pourrait-il venir justement de ces aliments “parfaits” ?
🤔 Le paradoxe des femmes qui “mangent bien”
En six années d’accompagnement de près de 4000 femmes, j’ai fait un constat saisissant : la majorité de celles qui luttent contre un surpoids persistant ne sont pas des adeptes de la junk food. Au contraire, elles appliquent scrupuleusement les conseils nutritionnels conventionnels.
Smoothies verts matinaux, salades composées, thé vert antioxydant, oléagineux en collation, chocolat noir “pour le magnésium”. Ces femmes mangent “mieux” que la moyenne de la population, et pourtant leurs kilos résistent.
Plus troublant encore : malgré cette alimentation apparemment irréprochable, elles rapportent ballonnements persistants, fatigue chronique, douleurs articulaires inexpliquées et humeur fluctuante. Leur menu “santé” semble devenir leur frein principal.
Le coupable ? Une accumulation silencieuse de certaines molécules que leur organisme ne parvient plus à éliminer.
🌿 Les oxalates : ces anti-nutriments méconnus
Les oxalates restent largement ignorés du grand public, pourtant ces molécules d’acide oxalique peuplent de nombreux végétaux plébiscités pour leurs vertus santé :
Épinards crus (record absolu de concentration)
Cacao et chocolat noir
Patate douce
Betteraves
Amandes et noix de cajou
Thé vert et thé noir
Rhubarbe
La problématique ? Chez certaines femmes - particulièrement après 45 ans et des années de régimes restrictifs - ces oxalates cessent d’être correctement éliminés. La liaison avec le calcium forme des cristaux microscopiques qui s’accumulent dans les tissus.
Des signaux d’alarme souvent négligés
Les symptômes de cette accumulation silencieuse incluent :
Douleurs articulaires inexpliquées
Brûlures urinaires récurrentes
Cystites à répétition
Fatigue disproportionnée
Hypersensibilité au stress
Ballonnements post-repas “sains”
Ces manifestations, souvent attribuées au stress ou au vieillissement, révèlent en réalité un déséquilibre métabolique spécifique.
⚡ L’histamine : quand l’immunité s’emballe
Parallèlement, l’histamine - molécule naturelle essentielle au système immunitaire - peut devenir problématique lors d’accumulation excessive.
Les sources alimentaires d’histamine comprennent :
Fromages affinés (comté, roquefort, parmesan)
Poissons en conserve ou fumés
Charcuterie
Alcool (particulièrement le vin rouge)
Chocolat noir
Tomates, aubergines
Aliments fermentés (choucroute, kéfir)
Le piège réside dans la transformation : plus un aliment vieillit, fermente ou se transforme, plus sa teneur en histamine augmente. Ces produits consommés pour leurs probiotiques ou antioxydants peuvent déclencher :
Bouffées de chaleur
Palpitations cardiaques
Migraines soudaines
Urticaire apparemment inexpliquée
Ballonnements violents
Anxiété subite
💔 Le terrain fragilisé : pourquoi maintenant ?
Cette sensibilité accrue n’apparaît pas par hasard. Après des décennies de régimes yo-yo, de stress chronique, de privations de sommeil et de fluctuations hormonales, l’organisme féminin présente plusieurs vulnérabilités :
Perméabilité intestinale
Les intestins, fragilisés par les régimes restrictifs et l’inflammation chronique, laissent passer des molécules normalement filtrées.
Surcharge hépatique
Le foie, déjà sollicité par des années de détox diverses et de suppléments, peine à traiter l’excès d’histamine et d’oxalates.
Carences masquées
Malgré une alimentation apparemment équilibrée, des déficits en magnésium, vitamine B6 et autres cofacteurs compromettent l’élimination de ces substances.
Microbiote déséquilibré
La flore intestinale, perturbée par les restrictions alimentaires et le stress, ne remplit plus ses fonctions protectrices et d’élimination.
🔍 L’impact métabolique insoupçonné
Cette inflammation chronique de bas grade impacte directement la capacité de perte de poids en maintenant :
Une résistance à l’insuline
Des niveaux de cortisol élevés
Un stockage préférentiel des graisses
Des compulsions alimentaires inexpliquées
Compter ses calories, appliquer des macros magiques, suivre des plans de repas ne sert à rien : sur un terrain inflammé, l’organisme privilégie le stockage au déstockage.
🎯 Au-delà de l’éviction : une approche nuancée
Pour autant, il ne s’agit pas de tout supprimer, parce qu’une alimentation variée reste indispensable pour favoriser la diversité du microbiote et apporter les nutriments nécessaires… sans parler de la variété alimentaire.
L’approche optimale consiste à :
Identifier les seuils individuels
Chaque femme présente sa propre sensibilité. Certaines tolèrent parfaitement les amandes mais réagissent aux épinards, d’autres l’inverse.
Apaiser temporairement le terrain
Le temps de la récupération métabolique peut nécessiter une réduction temporaire des aliments les plus concentrés en oxalates ou histamine.
Soutenir les fonctions d’élimination
Optimiser la santé intestinale, hépatique et rénale pour restaurer les capacités naturelles de détoxification.
Stabiliser la glycémie
L’instabilité glycémique exacerbe tous les phénomènes inflammatoires.
✨ L’importance de l’individualisation métabolique
Seule une approche individualisée permet de réduire ces phénomènes inflammatoires pour retrouver une digestion apaisée, une meilleure énergie et maintenir une perte de poids saines et pour ça, l’observation individuelle est bien plus importante que le respect de dogmes universels !
💡 Vers une compréhension renouvelée
Les femmes confrontées à ces symptômes ne sont ni hypocondriaques ni victimes de troubles psychosomatiques. Elles expriment un déséquilibre métabolique réel que la nutrition classique peine à identifier.
Ces réactions ne constituent pas une fatalité. Une approche individualisée et progressive permet de restaurer une alimentation nourrissante sans effets délétères.
La clé réside dans l’écoute du terrain métabolique unique de chaque femme, au-delà des recommandations nutritionnelles standardisées.
Le Programme ARG propose une alternative à cette impasse : en comprenant l’impact des aliments et en observant les réactions de son métabolisme, on peut enfin mettre en place une alimentation individualisée qui respecte ses besoins… et ses intolérances !
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Sophie gironi
coach, auteure, conférencière & créatrice du programme arg™
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